Les réseaux sociaux, déjà hostiles, passent les uns apres les autres toujours plus au fascisme américain, instagram qui se mets à explicite. Je réfléchissais déjà à mes usages d’internet. A essayer de faire les choses de manières plus intentionnelles. Aux questions d’autonomies aussi. C’est ce qui m’a ammené à créer ce site. C’est une première étape avant d’en créer un qui me ressemble vraiment. Peut être. C’est pas facile de créer un site. Et celui ci est le 5e essai de blog site ou jsp pour plein de raisons, de tester des hébergeurs etc. J’espère ca va marcher. Si jamais ça vous intéresse comment j’ai fait, hésitez pas à me contacter.

Bref j’ai plein de pensées contradictoire. Par rapport à la force des réseaux sociaux. L’importance culturelle que ça a. L’importance en terme d’education populaire aussi. Le problème déjà d’avoir tant de l’education populaire et l’organisation militante dans des silos avec des bulles algorithmique et qu’on a du mal à faire sans. Alors que c’est des lieux de surveillances automatisée, ultra addictifs, déjà hyper violents et source de harcèlements. Que ce soit des lieux aussi violents, fait que ca déforme les conversations et nos capacité à s’écouter : parce qu’on est déjà à cran dessus et parce que les bulle algorithmiques. Et je parles même pas de comment parfois on prends les réseaux comme des lieux d’écoute gratuite parce qu’on se sent tellement seuls. Solitude que les réseaux sociaux participe à construire.

C’est aussi des lieux de connexion géniaux. Le pouvoir des diasporas à se relayer à travers la planète. Y a des révolutions et des mouvements sociaux qui se sont organisés dessus. Les ressources.

Me rappeler aussi comment le numérique est inaccessible à plein de gens -et avoir un blog/site ou quoi c’est pas évident, encore moins quand on a pas d’ordinateur (et y a plein de gens qui ont des smartphone mais pas d’ordinateur)-. Me rappeler aussi à quel point se voir en physique ou le militantisme physique c’est inaccessible. Que la force des réseaux sociaux c’est aussi la possibilité des gens de créer leur propre médias plus facilement, important quand on a pas de médias qui nous ressemblent. Combien d’année j’aurais été mal et erré si j’avais pas découvert des vécus trans grace aux réseaux sociaux ? A quel point ca m’as aidéé d’avoir des contenus d’éducation sexuelle accessible et positifs, qui me parlent ? (comment ils faisaient les gens avant ???). Me rappeler que pour certaines personnes c’est les seuls espaces sociaux facilement accessibles. Pourtant je suis quelqu’un qui par rapport à ma génération a mis du temps à vraiment être dessus. A part youtube qui est pas vraiment un réseau social, j’ai vraiment attendu le confinement et la nécéssité du contact numérique. (Et je me suis bien fait avoir aux contenus addictifs). Je repenses au moi d’il y a 6 ans qui se demandait comment on pouvait passer 1 h par jour sur les réseaux sociaux et qui s’est retrouver à passer 5 h par jour dessus entre temps par moments.

C’est génial de vouloir bouger. Mais qui on laisse ? La réalité c’est que c’est pas la politique qui fait les réseaux sociaux, enfin je penses, c’est la culture et la connexion entre humains. Et comment ne pas perdre les réseaux d’informations à travers le monde ? Quelle culture on construit à coté ? Eviter une culture élitiste ou puriste (pour ne pas dire puritaine) !!! C’est trop bien les initiatives pour garder les communautés comme helloquiteX. Comment on reconstruit de l’autonomie à grande échelle ? Comment on réfléchit collectivement ? On essaye de construire des plateformes pour garder les contenus et on propose nos savoirs ? On archive les posts ? Je sais pas. Lutter au niveau des législation et pas recréer notre niche ? (soutenir la quadrature du net) On bouge de plateforme en plateforme ? De toute facon les plateforme tombe ? On soutiens les plateformes qui essayent de proposer une alternative. Un truc qu’on puisse pas acheter, en archipel, possédé par les gens et pour les gens ? Plein de défaux. On soutiens les gens qui essayent de construire des nouveaux trucs aussi parce que pour le moment mastodon, pixelfeld, peertube ou les service du fediverse y a quand même des défauts (elitisme sous plein d’aspects, racisme, classisme, …). On essaye de construire des serveurs pas elitistes dessus ?

Ne pas obéir par avance- le but c’est de faire disparaitres les discours progressiste de l’espace publics. Et sinon de les noyer dans de la désinformations et de la violence. C’est ça que s’achete musk quand il achete twitter. C’est ca que fait zuck. C’est aussi ça que fait bolloré quand il s’achete toute les maisons d’éditions ou de journaux. Meme probleme. Alors se casser. Arreter de publier. Ou publier pour une niche qui deviens de plus en plus petite. Des micro réseaux et de la micro édition, c’est obéir en avance et ceder au moment des annonces non ? On continue de se battre contre les violences dessus (soutenir féministes contre le cyberharcelement ou stop fisha par exemple !)

Arretez aussi d’etre juste des cibles sur pattes pour le bon plaisir toujours plus fort des gens qui nous lancent des tomates ? Ca me fait reboucler : comment on fait déjà pour construire et se parler alors que y a des gens qui nous lancent de la merde à la gueule ? Je vois à quel point on est nul pour etre en communauté. Et je sais que y a des trucs c’est l’humain. Mais y a aussi des trucs c’est qu’on est en hypervigilance et cette hypervigilance est construite par les réseaux sociaux. Et pourtant y a des communautés formidable qui s’y sont construites;

Ce que je sais c’est qu’on peut pas demander aux gens d’abandonner les communautés comme ça, que on a besoin de garder ces liens de connexions internationalle par le bas malgré tout, que déjà les réseaux sociaux c’est de la privatisation de communs numérique, mais pas forcément faciles d’acces. Que les réseaux sociaux naissent et meurent et qu’on controle pas vraiment tout ça. Que la culture est la base. Qu’on surestime l’acces au numérique et qu’on sous estime aussi la dépendance au numérique de parties entieres de la population. Ah et au passage que une partie des choses se font en numérique parce que on a moins les espaces physique, mais aussi qu’on garde moins les espaces physiques parce que on peut pas être partout étant donné qu’il y a 24h dans une journée. Et faudrait aussi parler de toute la partie vol des données pour générer du bullshit et du pseudo art en polluant autant que des pays entiers.

On recréé des forums ? On améliore la diffusion de zines ? On retourne aux newsletters ? On mets en plus d’autre chose de l’énergie à rendre accessible les blogs ou on s’y remets ? On créé des instance pixelfeld avec de la bonne modération antiraciste et une culture cool ? On liste les instances de microbloguing du fediverse qui ont une modération décente ? On reprends notre temps aussi ?

Dans tous les cas on a encore des trains de retard, tant en terme d’autonomie numérique, d’éducation populaire, etc. Merci à ceux qui ont construit ce qu’on a déjà, et qui ont les savoir. A nouveau faut inventer, tester, rechercher. il y a peut être plusieurs solutions. Mais l’éparpillement coûte. Prendre le temps aussi (mais on a pas tous le même et on veut aussi juste s’amuser). Sortir, se voir. Créer de la communauté physique (au delà de la surveillance, il suffit de couper le réseaux et si on dépends trop de ça : OUUUPS) Merci à féministes contre le cyberharcelement, à framasoft,la quadrature du net, wiquaya à ceux qui ont fait les flux rss (au passage thunderbird a un lecteur de flux). A tous les éducateurs numériques ou écrivains publics numériques (pour les démarches administratives de plus en plus difficiles), merci aux enfants qui se retrouvent à gérer le numérique pour leur parents. Merci à tout ceux qui maintiennent et animent des lieux de rencontre physique avec tout ce que ça a de compliqué. Pas merci à une éducation qui attaqye le numérique et les écrans mais n’accompagne aucun usage, apprentissage et expérimentations, et laisse donc tout au pouvoir marketing etc. Je suis très incertains. Je teste. Ecouter les différents usagers, et les différents groupes qui luttent sur le terrain depuis longtemps. Continuer à s’opposer au tout se vaut, à se tenir les uns les autres contre les propagandes.